Séminaire de vulgarisation des Incoterms 2020, précédé de la Restitution de l'Etude sur les coûts et delais de passages portuaires et corridors de transit

A l’initiative de la direction générale du Conseil Congolais des Chargeurs, il s’est tenu à Pointe-Noire du 20 au 22 avril 2022, sous le patronage de Monsieur Jean Marc THYSTERE TCHICAYA, Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande, les travaux de restitution de l’étude des coûts et délais de passage portuaire et corridors de transit, suivie du séminaire de vulgarisation des Incoterms 2020.
A cette occasion, la cérémonie d’ouverture a été ponctuée par trois (3) interventions :

  • le mot de bienvenue du Directeur Général du Conseil Congolais des Chargeurs;
  • le mot de circonstance du Secrétaire Général de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA);
  • l’allocution d'ouverture du Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande.
Prenant la parole, le Directeur Général du Conseil Congolais des Chargeurs a remercié les autorités politiques, administratives et militaires ainsi que l’ensemble des acteurs de la chaîne congolaise de transports, pour avoir honoré de leur présence aux présentes assises.

Aussi, il a souhaité une cordiale bienvenue à Pointe-Noire, ville océane et économique de la République du Congo, à monsieur Giscard OGOULA, Secrétaire Général de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA), à monsieur Fall MOMAR, Directeur du Centre Trainmar de Dakar, aux messieurs Philippe BONNEVIE et Serigne Thiam DIOP, experts maritimes qui ont fait le déplacement pour animer le séminaire de vulgarisation des incoterms 2020.
Il a témoigné également sa gratitude aux membres du Gouvernement, particulièrement à Monsieur Jean Marc THYSTERE TCHICAYA, Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande, pour avoir marqué leur présence à cette assise en dépit de leur agenda chargé. Ceci démontre l’intérêt qu’ils accordent à la présente étude.

Il a ensuite exprimé sa profonde reconnaissance au Président de la République, Chef de l’Etat, premier logisticien du Congo, pour la bonne gouvernance du pays à travers son programme de société : « Ensemble poursuivons la marche vers le développement », matérialisé par le Plan National de Développement 2022-2026, dont le manager principal est Monsieur Anatole COLLINET MAKOSSO, Premier Ministre, Chef de l’exécutif.
Poursuivant son propos, il a rappelé que le Conseil Congolais des Chargeurs, structure de prestations de services logistiques, créé pour contribuer à l’amélioration de la compétitivité de la chaîne logistique du Congo, a entre autres missions :

  • l’encadrement du trafic multimodal ;
  • l’assistance aux chargeurs ;
  • l’information et la formation des usagers de la chaîne de transport multimodal ;
  • la réalisation des infrastructures logistiques d’appui aux activités des chargeurs et surtout la contribution à l’optimisation des coûts et délais de passage portuaire.
C’est dans ce cadre que l’étude sur les coûts et délais de passage portuaire et corridors de transit a été menée. Sa restitution permettra, sous doute, de connaître :
  • les paramètres qui induisent la cherté de la chaîne logistique intégrée congolaise qui traduisent le mauvais indice de performance du commerce transfrontalier congolais dans les classements successifs du Doing Business ;
  • les évolutions constatées entre la présente étude et celles menées antérieurement sur la problématique les coûts et délais de passage portuaire et de corridors de transit ;
  • les points de vigilance susceptibles de servir de levier d’actions pour les décideurs afin de permettre l’amélioration de l’indice du commerce extérieur du Congo qui influe sur le prix du panier de la ménagère.
Cette amélioration revêt un enjeu majeur car, elle permettra au Congo de reconquérir sa vocation de pays de transit. Les retombées seront considérables avec la prochaine entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange Continentale africaine (ZLECAf).
S’agissant des Incoterms, monsieur le directeur général a, dans son discours d’ouverture, définit de façon global la notion des Incoterms reposant sur les règles prédéfinies mais surtout validées à l’international, traduisant ainsi la répartition des rôles entre fournisseur(s) et acheteur(s), dans le cadre de la coresponsabilité.
Par ailleurs, il a soulevé quelques problématiques à ce sujet, à savoir :
  • quels sont réellement les Incoterms 2020 ?
  • quels sont les changements apportés par rapport aux Incoterms 2010 ?
  • quelle en est l’incidence logistique sur l’amélioration de l’indice de performance logistique au Congo ?

Prenant la parole, à son tour, le Secrétaire Général de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA) a vivement remercié, au nom de cet organe, les autorités politiques de la République du Congo, pour avoir autorisé la tenue de ces assises.

Il a également encouragé le Conseil Congolais des Chargeurs pour avoir organisé ce séminaire et associé l’UCCA à cet important événement qui s’inscrit dans le cadre de ses recommandations, lesquelles œuvrent à la résolution de la fluidité du transport multimodal au niveau des ports et des corridors.
La présente restitution de l’étude sur les coûts et délais de passage portuaire et corridors de transit témoigne d’une vision managériale en vue de mettre à disposition des chargeurs, des outils et l’information nécessaire actualisée, pour pallier les difficultés rencontrées par ceux-ci dans l’exercice de leurs activités.
Les INCOTERMS définissent les obligations et les responsabilités respectives du vendeur et de l’acheteur dans le commerce international. Ils sont élaborés par la chambre de commerce internationale afin de proposer un cadre juridique approprié aux enjeux de la gestion des transactions commerciales. Ces Incoterms sont révisés tous les dix (10) ans.
La nouvelle version des Incoterms, entrée en vigueur le 1er janvier 2020, remplace celle de 2010. Leur vulgarisation traduit la ferme volonté du CCC de renforcer les capacités des chargeurs. Car nos économies sont composées en majorité de petites et moyennes entreprises très peu outillées sur les règles et règlementations internationales. Pour terminer, il a affirmé que l’UCCA est à la disposition des chargeurs africains.

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